Tout savoir sur les taux immobilier

Actuellement, l’accès à différentes offres d’emprunts nous permet de financer nos nombreux projets. Bien qu’ils constituent un apport financier assez conséquent, il est nécessaire d’analyser les contreparties de chaque prêt, notamment le taux. Pour vous en dire plus, nous vous dévoilons tout ce qu’il faut savoir concernant le taux immobilier.

Le taux immobilier, de quoi s’agit-il ?

Le taux immobilier fait partie de la mensualité qu’une personne doit à sa banque après avoir demandé un prêt. Ce sont les chiffres représentés en pourcentage que nous trouvons sur les propositions de crédits. Dans la plupart des cas, un achat immobilier nécessite le financement venant d’une banque. Par rapport aux conditions de financement, vous choisissez les offres qui vous intéressent. Le taux de crédit immobilier varie selon l’organisme prêteur, mais aussi en fonction de divers paramètres.

De nos jours, le taux de prêt immobilier a bien évolué. En effet, ces taux pouvaient dépasser les 9 % au cours des années 90. Au fil du temps, nous avons atteint une moyenne de 1,55 % pour un emprunt de 20 ans. Même après la pandémie qui a frappé le Monde, nous pouvons affirmer que le taux immobilier en France est resté stable et attractif. En principe, c’est ce que nous appelons OAT ou Obligations assimilables du Trésor qui est responsable de la variation des taux. En outre, les circonstances micro et macroéconomiques telles que l’inflation influencent également les taux. Quoi qu’il en soit, consulter le baromètre des taux est une bonne solution pour choisir les meilleures offres.

Le taux d’endettement

Comme son nom l’indique, c’est l’estimation des dettes que vous devez à la banque. Concrètement, c’est une partie de vos revenus mensuels qui est destinée à rembourser votre prêt. Pour les établissements de crédit, c’est un vrai critère pour accorder ou non un crédit immobilier. C’est effectivement la garantie de la capacité de remboursement du demandeur. Durant l’analyse de chaque dossier, ce critère influence considérablement la décision.

Bien qu’aucun chiffre n’a été défini pour le taux d’endettement, il est préférable que celui-ci représente 35 % des revenus nets du demandeur au maximum. Ce sont les recommandations du Haut conseil de stabilité financière (HCSF). Il faut savoir que les banques sont très à cheval concernant ces consignes. D’ailleurs, ils considèrent que dépassant ces 35 %, le taux d’endettement serait trop élevé. Autrement dit, le prêt est directement refusé. L’idéal est d’atteindre 33 % d’endettement afin d’augmenter ses chances. Pour évaluer ce taux, la formule est simple. C’est le montant de vos charges plus le crédit multiplié par 100, le tout ensuite divisé par vos revenus.

Le TAEG

Pour un crédit immobilier ou personnel, le TAEG ou Taux annuel effectif global est l’intégralité de la somme à rembourser. Dans le but de protéger les consommateurs, le montant maximal de ce taux est fixé par la banque de France. À travers toute l’Europe, ce taux d’usure légal existe. Pour les emprunteurs, le TAEG est un des éléments permettant de faire une comparaison. Tous les frais relatifs aux crédits sont pris en compte et représentés sous forme de pourcentage. Notamment nous avons :

  • les frais bancaires imposés par l’établissement ;
  • les frais de courtage ;
  • les frais d’assurance emprunteur ;
  • les taux de base ;
  • les frais qui doivent être versés aux agences immobilières ;
  • les hypothèques, le crédit de logement et tous autres frais de garantie ;
  • les frais de dossiers.

En général, les banques offrent un TAEG fixe ou variable. Pour le premier cas, il est assez avantageux surtout en termes de sécurité. Étant donné qu’ils sont fixes, vous pouvez anticiper toutes vos mensualités pendant la durée du prêt sans surprise. Pour le TAEG variable, ils sont susceptibles d’augmenter.

Les différents taux d’intérêt

En souscrivant à une offre, le taux de prêt immobilier doit être bien étudié. Investissement locatif, achat d’un bien immobilier, le choix du taux d’intérêt se base en partie sur le type de projet. Pour une question de prévoyance et de sécurité, voici les différents types de taux que vous pouvez avoir :

Le taux fixe

Par son appellation, ce type de taux restera inchangé durant le prêt, et ce quoiqu’il advienne. Dans une perspective de sécurité, le taux fixe est la meilleure alternative. C’est pour cette raison que de nombreux Français optent pour celui-ci. La durée pour ce taux est de 5 à 30 ans.

Le taux variable

Pour ce qui est du taux variable, il peut être modifié au cours de la validité du prêt. Pour sa révision, nous avons un indice qui sera défini par la banque et accepter par les deux parties avant le contrat. Une baisse ou une augmentation, toutes les variations sont tout aussi possibles.

Le taux variable capé

Ce qui caractérise le taux variable capé est le fait qu’il soit modifiable, mais selon un seuil bien défini. Cette limite est fixée à la souscription à l’offre de prêt. Ainsi, l’emprunteur accepte un taux plafonné aussi bien pour une hausse ou pour une baisse.

Le taux d’usure

Il s’agit de la limite du taux d’intérêt que les banques et établissements de prêt ne peuvent franchir. À la base, il permet donc de fournir une protection aux demandeurs de crédits. Par ailleurs, c’est un moyen de mettre en place un bon équilibre financier dans un pays. Dans l’hexagone, c’est la banque de France qui établit cette règle et fixe le taux d’usure. Pas seulement en Europe, mais partout dans le Monde, les prêts usuraires existent depuis plusieurs années. Plus de 3000 ans auparavant, certaines lois interdisent des taux supérieurs à 20 % sur les emprunts. Aujourd’hui, souscrire à un prêt dont le taux d’usure est supérieur à la limite s’avère illégal et passible d’emprisonnement.